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Les céréales : toute une organisation pour les produire et les amener au consommateur
Collecter et commercialiser
La filière céréalière, structurée et créatrice de valeur
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Le Négoce Agricole PIVETEAU & FILS mise sur les couverts d’inter-rang
Le 24 Mars dernier, l’entreprise de Négoce Agricole Piveteau & Fils organisait au Domaine Thorin à Mainxe (16) une visite de plateforme de couverts d’inter-rang pour la vigne. Une soixantaine de viticulteurs ont répondu présent pour échanger sur un sujet qui intéresse un nombre croissant d’exploitants. En effet, l’implantation de couverts dans l’inter-rang de vigne permet de répondre à plusieurs problématiques liées au plan Ecophyto et à l’agro-écologie : maîtrise de l’ensalissement de la parcelle, apport de matière organique et protection du sol vis-à-vis de l’érosion.
Plusieurs ateliers étaient organisés. Le premier était mené par Caussade Semences qui présentait les intérêts de l’implantation de couverts dans l’inter-rang de vignes ainsi que différents types de couverts. Ces couverts associent graminées (avoine rude, seigle), légumineuses (vesces, trèfles) et crucifères (radis fourrager). L’intérêt des mélanges consiste à tirer parti des caractéristiques de chaque famille de plantes (couverture rapide du sol pour les graminées, fixation d’azote de l’air pour les légumineuses et remontée d’éléments minéraux en surface pour les crucifères, …). Les couverts permettent d’absorber les éléments minéraux issus de la minéralisation du sol pendant la période de faible absorption des vignes. Ces éléments seront relargués suite à la destruction du couvert.
M. Chaduteau, chef d’exploitation du Domaine Thorin, présentait au cours de l’atelier suivant l’intérêt de la mise en place des couverts sur son exploitation. Les viticulteurs présents ont ainsi pu questionner leur homologue sur ses motivations et son mode de conduite des couverts. D’autres viticulteurs mettant déjà en place des couverts sur leur exploitation ont également pu confronter leurs points de vue et modes de conduite.
La société Charentaise de Motoculture présentait quant à elle un semoir pour l’implantation des couverts et un rouleau FACA (rolofaca). Le semoir présenté permet le semis direct des couverts en combinant des disques et des socs à l’élément semeur. Le rouleau FACA (rolofaca) est un outil de destruction des couverts. Il crée un mulch en couchant les couverts et en stoppant la montée de la sève par pincement.
Le dernier atelier était assuré par la société Agronutrition qui présentait une solution composée d’endomycorhizes permettant d’optimiser l’absorption des éléments minéraux par la vigne. Cette solution permet d’améliorer la productivité de la vigne tout en limitant le lessivage de l’azote.
Cette demi-journée était organisée dans le cadre des actions de reconquête de la qualité de l’eau du bassin versant du Né et de l’aire d’alimentation des captages de Coulonge et Saint Hippolyte. Elle a bénéficié du soutien financier de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne.
Figure 1-Présentation du rolofaca
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Le GROUPE ISIDORE développe la lutte alternative contre les ravageurs de la vigne
Le Groupe Isidore (150 salariés, CA 85 millions €), Négoce Agricole implanté dans les vignobles des Charentes, de Gironde, de Dordogne et de Sancerre, développe un service d’accompagnement des viticulteurs pour la mise en place de lutte contre les vers de la grappe par confusion sexuelle. Ce service lui permet d’être un acteur reconnu sur ce sujet.
Les vers de la grappe, Eudémis et Cochylis, aussi appelés tordeuses de la grappe, sont des lépidoptères (famille des papillons) dont le ver perfore les baies de raisins. Les baies ainsi affectées sont plus propices au développement du Botrytis (champignon responsable de la pourriture grise). Les vers de la grappe peuvent ainsi affecter les vendanges en quantité et qualité.
Figure 1- Diffuseur à phéromones type RAK, utilisé depuis 20 ans
Figure 2- Diffuseur à phéromones type PUFFER, nouveauté 2017
La lutte par confusion sexuelle consiste à placer des diffuseurs à phéromones dans les vignes pour perturber la reproduction des Eudémis et Cochylis. L’efficacité de cette méthode de lutte, faisant partie du biocontrôle, dépend de multiples facteurs parmi lesquels se trouvent les conditions climatiques de l’année, la protection des parcelles de vignes alentours et l’historique de protection de la parcelle. Cependant, la seule pose de diffuseurs sans accompagnement ni suivi ne suffit pas à la réussite de la lutte. Le Groupe Isidore l’a bien compris et propose à ses clients viticulteurs un service d’Accompagnement Optimal pour la Confusion (AOC) géré par Raisonnance, entité du Groupe Isidore dédiée au développement des méthodes alternatives et des services.
Ce service AOC assure l’organisation collective de la lutte contre les tordeuses au niveau du parcellaire, le suivi du cycle des vers de la grappe (3 à 4 générations de mars à octobre) et l’observation régulière des vignes : 3 aspects primordiaux pour une efficacité optimale. Après une étude parcellaire et la constitution d’îlots adaptés, le viticulteur se voit proposer un plan de pose de diffuseurs à phéromones. Un bulletin hebdomadaire réalisé à partir des observations parcellaires lui permet de connaître la pression et d’adapter son itinéraire technique en conséquence.
Le succès de ce service a permis au Groupe Isidore de suivre, en 2016, près de 5000 ha de vignes en confusion sexuelle sur 50 000 ha au niveau national. L’innovation dans les diffuseurs de phéromones et l’intérêt grandissant des viticulteurs pour les méthodes alternatives laissent présager un développement croissant de la confusion sexuelle dans les vignobles pour les années à venir.
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PASQUIER VGT’AL accompagne les éleveurs vers plus d’autonomie fourragère
L’entreprise PASQUIER VGT’AL organisait le 26 janvier dernier à la salle des fêtes d’Azay sur Thouet (79) une demie journée technique sur les ressources fourragères. Une cinquantaine d’agriculteurs ont répondu présent, intéressés par la thématique de l’autonomie fourragère de leurs exploitations. La matinée a commencé par une intervention de Mme PHILIPPE, de la société OH SEMENCES, (Groupe MEAC) qui a rappelé aux éleveurs présents les critères de choix des espèces à implanter pour avoir des prairies qui répondent à leurs besoins. Chaque agriculteur doit raisonner la composition de ses prairies en fonction de la pérennité des espèces, de l’utilisation de la prairie, des conditions pédo-climatiques et de son cheptel. Il a été souligné que l’implantation de prairies multi-espèces avec notamment des mélanges fourragers suisses, présente de nombreux avantages : équilibre du fourrage entre énergie et azote, résistance aux maladies, économie sur l’apport d’engrais…
La matinée s’est poursuivi par l’intervention de M. DILÉ, chef produit production végétale chez PASQUIER VGT’AL, qui a présenté les espèces et variétés les plus adaptées pour produire des fourrages ce printemps et cet été en fonction de la période d’implantation ; prenant ainsi également en compte les spécificités de ce début d’année, au regard de la faiblesse des stocks et des implantations herbagères de l’automne dernier.
Pour conclure la matinée, M. THIBAULT, conseiller en élevage chez PASQUIER VGT’AL, a rappelé les bonnes pratiques de conservation des fourrages pour maintenir leur qualité et leur appétence au cours du stockage.
De nombreuses discussions ont émaillé la matinée. Il faut dire que le sujet de l’autonomie fourragère, à l’interface entre agronomie, nutrition animale et préservation de l’environnement, intéresse beaucoup les éleveurs. L’entreprise PASQUIER VGT’AL l’a bien compris et est très impliquée sur cette thématique.
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Les conseillers de Négoce Agricole se forment aux pratiques de demain
Le Négoce Agricole Centre Atlantique a mis en place 2 sessions de formation en septembre 2017 avec l’appui financier de l’Agence de l’eau Adour-Garonne. Les 2 journées étaient animées par Arvalis-Institut du végétal et concernaient les grandes cultures.
La première journée a eu lieu à Bazas le 08/09/2017, elle traitait de la thématique « Agro-écologie : comment construire des solutions agro-écologiques performantes ? ». La formation a réuni 10 participants venant de 7 entreprises différentes. Les participants étaient des conseillers de Négoce Agricole intervenant sur le Sud-Ouest de la France. Elle a permis aux participants de faire un point sur les différents leviers qui peuvent être mobilisés dans le cadre de l’agro-écologie tout au long d’un itinéraire technique. Le thème de l’agro-écologie, assez générale et dense à aborder au cours d’une journée, sera développée au cours d’autres journées techniques qui seront proposées durant les années à venir.
La deuxième journée était consacrée au thème « Semis direct sous couvert : faire les bons choix ». Elle a eu lieu à Niort le 27/09/2017 et a permis de réunir 17 participants venant de 10 entreprises différentes de l’ensemble du secteur NACA. Cette journée concernait un thème très technique pour lequel la demande de formation et d’échanges technique est importante. Les échanges et les questions ont été nombreux sur tous les aspects de l’agriculture de conservation (strip-till, techniques culturales simplifiées, semis direct sous couvert). Le thème également dense à aborder en une seule journée devrait faire l’objet d’approfondissements les prochaines années. Cette journée avait lieu la même semaine que 2 autres évènements abordant le même sujet : le forum local de l’eau du bassin de la Charente et une journée Re-Sources organisée par Eaux de Vienne avec Frédéric Thomas. La diffusion de ces pratiques qui suscite beaucoup d’intérêt de la part des agriculteurs et des conseillers pourrait connaître un fort ralentissement si un retrait de l’homologation du glyphosate venait à se produire.
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Protéger la vigne au plus juste avec un réseau de stations météo
L’entreprise de Négoce Agricole Fortet-Dufaud accompagne plus de 260 viticulteurs avec un système de protection du vignoble basé sur un réseau de stations météorologiques, soit une surface de plus de 6000 ha.
Les Ets Fortet-Dufaud basé à Salles d’Angles en Charente, ont développé depuis 1996 un système de protection raisonnée du vignoble.
En 1996, le vignoble de Cognac est en crise et il faut donner les moyens aux viticulteurs de vivre de leur production. Comme les prix ne sont pas au rendez-vous, pour augmenter le revenu des viticulteurs, il faut diminuer les charges. Les Ets Fortet-Dufaud mettent alors en place un système permettant d’adapter les traitements phytosanitaires aux besoins réels de la culture. Les traitements phytosanitaires servent à protéger la vigne des maladies et ravageurs (insectes,…). Ainsi est né OPTIMUS.
CHIFFRES CLÉ :
En 2017, le service OPTIMUS était utilisé par 261 viticulteurs soit 6025 ha couverts.
OPTIMUS s’appuie sur un réseau d’une dizaine de stations météorologiques. Les données des stations sont analysées pour évaluer l’évolution de la pression des principales maldies de la vigne (mildiou, oïdium et botrytis). La pression des différentes maladies est ainsi évaluée dans les différents secteurs du vignoble. Les observations sur les parcelles des viticulteurs restent primordiales pour évaluer la nécessité de protéger la vigne ou non. En fonction du stade de la vigne, de la pression évaluée en maladies, des observations parcellaires et des prévisions météorologiques, un conseil est effectué auprès des viticulteurs.
Chaque viticulteur abonné au service OPTIMUS se voit remettre en fin de campagne un bilan récapitulatif de sa campagne : météo, coût de la protection phytosanitaire mise en place, calendrier des traitements, bilan de la fertilisation apportée. Des graphiques permettent au viticulteur de se comparer par rapport aux autres utilisateurs d’OPTIMUS par secteur géographique. La traçabilité permise par OPTIMUS est reconnue par les maisons de négoce de Cognac. Cette traçabilité est également un atout pour les viticulteurs souhaitant s’engager dans les démarches de certification environnementale.
En termes de réduction des traitements phytopharmaceutiques, Optimus permet de réduire de 2 le nombre de traitement par rapport aux références du vignoble des Charentes.
Le nombre d’abonnés du service OPTIMUS n’a cessé d’augmenter depuis 1996. Les raisons liées à la crise économique du Cognac ont laissé la place à des raisons environnementales et de gestion des risques avec une production à très forte valeur ajoutée.