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Mobilisation collective pour le Cognac et la qualité de l’eau
En 2015, un accord pour la mise aux normes des exploitations viticoles des Charentes concernant la gestion de leurs effluents était passé entre les acteurs de la filière. Cet accord a pris fin au 1er janvier 2019. Les négociants agricoles, au même titre que les autres acteurs de la filière Cognac, ont participé à cet accord.
Les exploitations viticoles des Charentes produisent 2 types d’effluents :
- Des effluents phytosanitaires, qui correspondent en grande partie aux eaux de lavage des pulvérisateurs utilisés pour appliquer des produits de protection des plantes, couramment appelés pesticides, sur les vignes.
- Des effluents organiques qui sont issus des activités de vinification et distillation. Par exemple, les eaux de rinçage de cuves.
Pour ne pas que ces effluents induisent des problèmes sur l’environnement et notamment sur la qualité de l’eau, leur gestion doit être réglementairement conforme. Afin d’accélérer la mise en conformité des exploitations viticoles sur ce volet, l’Agence de l’eau Adour-Garonne et les services de l’Etat ont mis en place un accord-cadre en 2015. Cet accord, animé par l’interprofession du Cognac, demandait aux acteurs de la filière de réaliser des diagnostics chez les viticulteurs pour évaluer la bonne gestion de leurs effluents et préconiser des solutions. L’Agence de l’eau Adour-Garonne a, de son côté, mis en place des aides pour accompagner les investissements de mises aux normes.
L’accord-cadre mis en place sur la période 2015-2018 vient de s’achever. Les Négociants Agricoles en tant qu’acteurs de la filière Cognac étaient signataires de cet accord et ont participé à la réalisation de diagnostics chez les viticulteurs. Ainsi, ce ne sont pas moins de 135 diagnostics qui ont été réalisés par les Négociants Agricoles durant la période de l’accord-cadre soit 20% des diagnostics totaux.
Les mises aux normes réalisées permettront une amélioration de la qualité de l’eau en Charente et Charente-Maritime.
Dispositif de traitement des effluents phytosanitaires
Citerne souple pour le stockage des effluents organiques
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Conférence de presse du 22 novembre 2018 au sein de l’entreprise NÉOLIS
Retour en images sur la présentation de NÉOLIS sur le thème « Les couverts végétaux : une solution pour réduire les nitrates dans l’eau ».
L’entreprise de Négoce Agricole NÉOLIS intervient sur les départements 16, 79, 86, 87. Elle est impliquée depuis plus de 15 ans dans les démarches environnementales : services, outils d’aide à la décision, expérimentations.
Les couverts végétaux d’interculture sont semés entre la récolte d’une culture principale (par exemple blé) et le semis de la culture principale suivante (par exemple maïs). Ils sont généralement présents durant l’automne et le début de l’hiver.
Leur rôle principal est l’absorption des nitrates restant dans le sol, c’est pourquoi on les appelle Cultures Intermédiaires Pièges A Nitrates (CIPAN).
Les CIPAN permettent en plus d’apporter de la matière organique au sol, de limiter l’érosion, de favoriser la biodiversité (ressources alimentaires pour les pollinisateurs et les organismes vivant dans le sol, refuge pour la petite faune).
Depuis 2 ans, NÉOLIS met en place un essai sur les Cultures Intermédiaires Pièges A Nitrates (CIPAN) sur le bassin versant de la Boutonne Amont dans le cadre d’un programme de reconquête de la qualité de l’eau (Re-Sources). Néolis travaille en lien avec le syndicat des eaux local et l’Agence de l’eau Adour-Garonne.
NÉOLIS teste chez un agriculteur, différents mélanges de CIPAN, différents modes de semis et différentes méthodes de destruction (non-chimiques).
Chaque année, NÉOLIS fait visiter ses essais sur les CIPAN pour diffuser les résultats aux agriculteurs.
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Sensibiliser les conseillers sur le désherbage et les ressources en eau
Parmi les produits de protection des plantes, couramment appelés pesticides, les herbicides sont ceux qui sont le plus souvent retrouvés dans les eaux. Le phénomène n’est pas simple à comprendre et diffère selon de nombreux facteurs. 3 sessions de formation ont permis de sensibiliser les conseillers des agriculteurs à ce problème.
35 conseillers travaillant pour 14 entreprises de Négoce Agricole ont été sensibilisés à la problématique du désherbage et des ressources en eau au cours du mois de novembre 2018. Parmi les produits de protection des plantes, les herbicides se retrouvent fréquemment dans les eaux. Les explications sont multiples et complexes à comprendre. Néanmoins, il est constaté que certains produits sont plus souvent retrouvés dans les eaux et ce, même sur des cultures peu consommatrices de produits de protection des plantes. La problématique est donc plus compliquée qu’une simple règle de proportionnalité.
Afin de sensibiliser les conseillers de Négoce Agricole à ce problème d’herbicides retrouvés dans les eaux et réfléchir aux conseils à apporter dans différentes situations, 3 sessions de formation ont été organisées sur le thème « Concilier désherbage du maïs et préservation des ressources en eau » sur 3 secteurs géographiques différents : Loir-et-Cher, Charente-Maritime et Gironde.
La formation, assurée par une structure spécialisée dans les productions de céréales, rappelait les bases d’un désherbage réussi en se basant sur la culture du maïs, puis s’intéressait au transfert des molécules d’herbicides dans les eaux. En fonction du type de pollution, les réponses à apporter diffèrent. La formation soulignait l’importance d’identifier le principal mode de circulation de l’eau dans un sol afin de pouvoir adapter son conseil.
Ces formations, au-delà de l’apport de connaissances qu’elles permettent, sont des moments de réflexions et d’échanges entre conseillers sur leur métier.
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Travailler collectivement sur l’avenir de la protection des cultures
Les entreprises de Négoce Agricole des régions Nouvelle-Aquitaine et Centre-Val de Loire animent 14 groupes d’agriculteurs dits « groupes 30 000 » pour travailler collectivement sur l’avenir de la protection des cultures.
Les groupes 30 000 sont des collectifs comprenant généralement entre 10 et 20 agriculteurs souhaitant travailler sur la réduction des usages et impacts des produits phytopharmaceutiques couramment appelé pesticides. Ces groupes ont été constitués dans le cadre du plan Ecophyto destiné à réduire l’usage des produits phytopharmaceutiques en France. L’objectif est d’avoir 30 000 exploitations agricoles engagées dans une démarche collective de réduction des usages et impacts des produits phytopharmaceutiques d’où le terme de groupe 30 000.
En Nouvelle Aquitaine et Centre-Val de Loire, les entreprises de Négoce Agricole ont constitué et animent 14 groupes 30 000 depuis 2017. 3 groupes sont localisés en région Centre tandis que les 11 groupes restants sont en Nouvelle Aquitaine. Les 2 grandes catégories de cultures sur lesquelles travaillent les groupes sont la viticulture pour 8 groupes et les grandes cultures (blé, maïs, tournesol…) pour 6 groupes.
Chaque groupe a défini les leviers sur lesquels il souhaite travailler selon la culture concernée. En viticulture, les groupes vont principalement travailler sur la réduction du désherbage, l’utilisation de bio-pesticides (biocontrôle) et le matériel de pulvérisation. En grandes cultures, les groupes vont travailler sur l’allongement des rotations, les couverts végétaux et le travail du sol.
Un diagnostic est réalisé auprès de chaque exploitation agricole pour dégager des marges de progrès puis un plan d’actions sur 3 ans est mis en place. En plus de ces actions individuelles, des actions collectives (réunions de groupes, visites, rencontres avec d’autres groupes…) auront lieu régulièrement au cours des 3 années du projet.
Ces 14 groupes sont un début puisque d’autres entreprises de Négoce Agricole sont d’ores et déjà en train de travailler à la constitution de nouveaux groupes.
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Le fonctionnement biologique des sols intéresse les conseillers
Le 12 septembre 2018, des conseillers de Négoce Agricole de Nouvelle Aquitaine – venant des Deux-Sèvres au Lot-et-Garonne en passant par les Charentes et la Gironde- étaient réunis à Niort (79) pour une journée technique consacrée à la matière organique et au fonctionnement biologique des sols ; thématique centrale dans la mise en place de systèmes agricoles durables.
Cette journée, à l’initiative du Négoce Agricole Centre Atlantique, était animée par un expert d’Arvalis – Institut du végétal ; l’Agence de l’eau Adour-Garonne a soutenu financièrement l’opération.
Dans le contexte actuel de développement de systèmes de cultures plus durables, le sol est un élément crucial. Diminution du travail du sol, développement des couverts végétaux permanents, apports de fumiers : ces pratiques ont un impact sur le sol et la matière organique qu’il contient. Cette matière organique a de nombreux effets : sur la stabilité du sol, sur la fourniture d’éléments nutritifs aux plantes et sur la circulation de l’eau.
Les sols agricoles sont-ils morts ? Non, mais il faut entretenir leur stock de matière organique. Les apports organiques d’origine animale (fumiers/lisiers/compost) ou végétale (pailles, couverts végétaux) permettent d’entretenir la matière organique d’un sol.
La journée abordait également les organismes vivants du sol. Sous une prairie en région tempérée, ces organismes pèsent pour 4.5 tonnes par hectare. Ils sont d’une grande diversité et remplissent de nombreuses fonctions. Beaucoup reste encore à découvrir sur cet aspect.
Les participants ont pu questionner l’intervenant par rapport aux problématiques rencontrées sur le terrain auprès des agriculteurs. Il apparaît que la matière organique du sol est un élément très important à prendre en compte. Les apports issus des élevages sont importants de ce point de vue et souligne l’importance de la présence d’élevages sur les territoires.
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Conférence de presse du 20 septembre 2018 au Château Soutard à Saint Emilion
Retour en images sur la présentation du service Quali’vendange des Ets Touzan (Groupe Isidore).
Les Ets Touzan (Groupe Isidore) présentent leurs activités axées sur le conseil et le suivi de domaines viticoles.
Le service Quali’vendange présenté est un suivi personnalisé et renforcé des parcelles de vignes pour mettre en place l’ensemble des mesures nécessaires à la bonne maîtrise du botrytis (champignons affectant la qualité de la vendange). Depuis les mesures préventives jusqu’aux mesures curatives naturelles (solutions de biocontrole), le service Quali’vendange des Ets Touzan permet de lutter contre le botrytis en réduisant les risques de trouver des résidus de produits phytosanitaires dans les vins.
Le chef de culture du Château Soutard à Saint Emilion (33) témoigne sur le service d’accompagnement personnalisé apporté par les Ets Touzan.
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A Cognac, le Groupe Piveteau biocontrôle la protection du vignoble
Le Groupe Piveteau a réuni 150 viticulteurs le 20 juillet dernier à Mainxe dans le vignoble de Cognac afin d’échanger autour d’une parcelle de vignes intégralement protégée à l’aide de produits de biocontrôle et de produits de protection des plantes utilisables en agriculture biologique (AB). Le biocontrôle est un ensemble de techniques utilisant des mécanismes et interactions naturels pour protéger les cultures. Si la parcelle n’est pas exempt de dégâts, le résultat est plutôt prometteur au regard de la pression de l’année en maladies.
Plusieurs ateliers avaient lieu afin de présenter aux viticulteurs les différents produits de protection de la vigne utilisés sur la parcelle. La gamme de produits présentés illustrait la diversité des modes d’actions des produits de biocontrôle : certains stimulent les défenses naturelles des plantes quand d’autres utilisent des bactéries contre les insectes ravageurs ou diffusent des phéromones pour perturber la reproduction de papillons ravageurs.
Un atelier était réservé à la présentation des enjeux de préservation de la qualité de l’eau sur les bassins versants du Né et de la Charente. En effet, cette demi-journée était organisée dans le cadre d’un programme d’actions en faveur de la qualité de l’eau avec un appui financier de l’Agence de l’eau Adour-Garonne. L’utilisation de produits de protection des plantes d’origine naturelle (biocontrôle et produits utilisables en AB) permet de réduire l’utilisation des produits classiques qui peuvent se retrouver dans les eaux. Cet essai est également cohérent avec l’engagement de plus en plus important des viticulteurs du vignoble des Charentes dans des démarches de certification environnementale.
Un dernier atelier présentait des matériels de pulvérisation confinée et de travail mécanique du sol. La pulvérisation confinée permet de réduire les pertes de produits de protection des plantes dans l’air afin d’optimiser l’utilisation des produits dans le respect des riverains des zones traitées. L’utilisation de ce type de pulvérisateur connaît un essor important dans le vignoble de Cognac.
La demi-journée s’est terminée de façon conviviale autour d’un verre puis d’un repas. Le choix de la thématique, la maîtrise du sujet et la bonne organisation assurée par l’équipe du Groupe Piveteau ont assuré le succès de cette matinée technique.
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La confusion sexuelle comme méthode de protection des cultures
Dans les méthodes de protection des cultures utilisant des mécanismes et interactions naturels, la confusion sexuelle permet de protéger les cultures des dégâts causés par des lépidoptères (papillons). Les dégâts sont occasionnés par les papillons durant leurs stades larvaires (chenille). Parmi ces papillons nuisibles aux cultures, on peut citer le carpocapse responsable des « vers » (il s’agit d’une larve de papillon) retrouvés dans les pommes.
Pour se reproduire, les papillons femelles vont émettre des phéromones pour attirer les mâles. Les phéromones sont des substances chimiques comparables aux hormones qui agissent comme des messagers entre les individus d’une même espèce. Ces phéromones émises par la femelle indiquent aux mâles dans quelle direction se diriger pour les retrouver et se reproduire.
Le principe de la confusion sexuelle est de diffuser des phéromones de synthèse sur une parcelle de culture pour perturber la reproduction des papillons. Pour cela, des diffuseurs de phéromones sont disposés dans la parcelle. Ils vont émettre des phéromones artificielles qui ont le même pouvoir attractif pour les papillons mâles que les phéromones naturelles. Les phéromones émises par la femelle papillon sont noyées dans les phéromones émises par les diffuseurs. Les mâles ne parviennent pas à retrouver les femelles, il n’y a pas de reproduction, pas de ponte et pas de larve.
Il s’agit d’une méthode qui n’est pas toxique pour les insectes. Elle ne les tue pas mais perturbe la reproduction de certains d’entre eux en empêchant les mâles de retrouver les femelles. Elle est spécifique à certains insectes et ne perturbe pas la biodiversité. Elle permet de réduire l’utilisation des insecticides classiques.
Diffuseur de phéromones de type Puffer en parcelle de vignes
Diffuseurs de phéromones en vergers de pommiers
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En Charente, les auxiliaires de culture tombent du ciel
Combiner nouvelles technologies et réduction d’utilisation des produits de protection des plantes, c’est ce qu’ont développé les Ets Nau, négociant agricole en Charente, en luttant contre la pyrale du maïs à l’aide de trichogrammes lâchés par drone.
Explications :
La pyrale du maïs est une chenille qui cause des dégâts sur maïs en mangeant l’intérieur des tiges notamment. Pour s’en débarrasser, pas besoin d’utiliser d’insecticide, la méthode utilisée est naturelle. Des trichogrammes (petites guêpes) sont lâchés dans les parcelles. La femelle trichogramme pond dans les œufs de pyrales. En se développant à l’intérieur de l’œuf de pyrale, la larve de trichogramme va tuer ce dernier. Cette méthode de lutte naturelle a fait ses preuves depuis plusieurs années.
Les lâchers de trichogrammes se faisaient initialement à l’aide de diffuseurs accrochés aux feuilles de maïs. Ces diffuseurs, qui sont des plaques cartonnées, contiennent des œufs de teigne de farine parasités par des trichogrammes. L’émergence des trichogrammes présents dans le diffuseur va se faire progressivement permettant ainsi une protection prolongée contre la pyrale. La pose des diffuseurs dans les champs de maïs est assez contraignante et demande du temps. Pour pallier à ce problème, les diffuseurs de trichogrammes peuvent maintenant être épandus par drone.
Les Ets Nau, négociant agricole en Charente, ont commencé à utiliser cette technique à la mi-juin sur 70 ha (service Tricho’drone® – Agriload). Dans ce cas, les diffuseurs de trichogrammes sont des capsules (petites balles).
Le drone va survoler la parcelle en les lâchant à intervalle régulier. Les diffuseurs tombent au sol sur l’ensemble de la parcelle. La première génération de trichogrammes va alors émerger à partir de ces diffuseurs et aller pondre dans les œufs de pyrales. Cette technique permet de réduire la pénibilité du travail liée aux chantiers de pose de diffuseurs tout en utilisant une méthode de lutte naturelle utilisable en agriculture bio.