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Les négociants planchent sur les CEPP
Le dispositif des Certificats d’Économie de Produits Phytopharmaceutiques (CEPP) est un dispositif mis en place depuis 2017. Il s’agit d’une transposition du dispositif des Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) au domaine des produits phytopharmaceutiques couramment appelés pesticides.
Les distributeurs de produits phytopharmaceutiques se sont vus attribués un nombre de CEPP à acquérir qui est fonction de leur historique de vente. En bref, plus les ventes de produits phytopharmaceutiques d’un distributeur sont importantes et plus ce distributeur doit acquérir de CEPP.
Pour acquérir des CEPP, les distributeurs doivent inciter les agriculteurs à réaliser certaines actions officiellement reconnues comme permettant une réduction d’utilisation ou d’impact des produits phytopharmaceutiques.
Le hic, c’est que pour certaines filières (paradoxalement les moins consommatrices de pesticides), les actions donnant droit à des CEPP sont très réduites ou correspondent à des pratiques difficilement diffusables auprès des agriculteurs. Ces derniers n’ont aucune obligation liée aux CEPP et donc aucune obligation de mise en place d’actions donnant droit à des CEPP.
Face au faible nombre d’actions CEPP, les négociants se sont mobilisés depuis 2018 pour déposer de nouvelles propositions d’actions qui pourraient donner droit à des CEPP. Cette mobilisation a abouti au dépôt de 10 propositions d’actions parmi lesquelles certaines ont été officiellement reconnues (miscanthus, jachères mellifères, services propres à certains négociants). Elle a surtout permis de mettre en évidence la lourdeur et la lenteur du dispositif de reconnaissance de nouvelles actions CEPP. Les moyens mis en place pour la réalisation de ce travail au niveau de l’INRAE et de l’État sont largement insuffisants. La méthodologie de reconnaissance de nouvelles actions est inappropriée et trop lourde. Ceci conduit certaines actions au bénéfice environnemental incontestable (vente de semences de prairies, certification en agriculture biologique) à ne pas bénéficier de CEPP pour des raisons méthodologiques plus qu’environnementales.
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Le miscanthus pour plus d’autonomie en élevage
Le 23 mars dernier avait lieu une conférence de presse Vert l’avenir au sein des Ets Agricentre Dumas, basés à Espartignac en Corrèze, sur le thème de l’utilisation du miscanthus en élevage.
Face à une problématique de disponibilité en paille, des éléveurs de bovins allaitants ont sollicité les Ets Agricentre Dumas, négoce agricole intervenant sur le Limousin et le Cantal, pour trouver une solution. L’objectif était de permettre aux éleveurs d’être plus autonomes et de réduire leurs charges. L’ingénieur agroenvironnement de l’entreprise a proposé aux éleveurs d’implanter du miscanthus. Cette plante est une graminée pluriannuelle (15-20 ans) à forte productivité. 1 hectare de miscanthus produit 10 à 20 tonnes de matière sèche.
5 éleveurs se sont lancés avec l’entreprise en 2019 pour implanter 15 ha de miscanthus. Il faut attendre 2 ans avant de réaliser les premières récoltes qui auront donc lieu fin mars-début avril 2021.
Le miscanthus sera utilisé pour pailler les bovins en remplacement ou complément de la paille. Il a un pouvoir absorbant 2 fois supérieur à la paille ce qui fait qu’il est déjà utilisé dans certains types d’élevage (palmipèdes). Mais le miscanthus a également d’autres débouchés : chauffage biomasse, paillage horticole…
Une raison supplémentaire d’implanter du miscanthus : c’est une culture non-invasive demandant peu d’intrants (pesticides, engrais).
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Négoce Agricole : le réseau national s’engage @vert_ lavenir
Le programme Vert l’Avenir mis en œuvre par le Négoce Agricole Centre-Atlantique depuis 2017, visant à promouvoir les bonnes pratiques agricoles est désormais reconnu.
Les dirigeants de Négoce Expansion (réseau national) ont souhaité s’associer à cette démarche dont l’objectif est la promotion des solutions de transition agroécologique développées par les entreprises de Négoce Agricole et les agriculteurs.
François Claude Cholat, négociant en région Auvergne Rhône Alpes – président de Négoce Expansion et Gérard Piveteau, co-président de NACA, se réjouissent de ce partenariat qui montre bien l’intérêt commun à tous les négociants de faire découvrir au grand public les valeurs du Négoce Agricole.
Une convention a été signée vendredi 12 février 2021 à l’issue du conseil d’administration du NACA, qui s’est tenu au Novotel Poitiers-Futuroscope.
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Parlons peu, parlons bio
Le 24/11/2020, une formation sur l’agriculture biologique en grandes cultures était organisée à destination des conseillers de Négoce Agricole à proximité de Niort (79).
Malgré le contexte sanitaire, 9 conseillers provenant majoritairement des Charentes ont pu être formés sur les techniques de l’agriculture biologique. Cette formation réalisée avec le soutien financier de l’Agence de l’eau Adour-Garonne était organisée par le Négoce Agricole Centre Atlantique (syndicat des négociants agricoles en région Nouvelle-Aquitaine et Centre-Val de Loire). Elle a fait intervenir un formateur de la fédération régionale d’agriculture biologique, Bio Nouvelle-Aquitaine. Depuis environ 4 ans, l’implication des négociants agricoles dans le développement des filières en agriculture biologique a fortement augmenté. Les entreprises se sont faites certifier en bio et ont mis en place des silos bios dédiés au stockage des céréales en agriculture biologique. Cette formation venait compléter et renforcer cette implication.
Axée sur les principes techniques et agronomiques des grandes cultures en agriculture biologique, la formation a permis d’éclaircir de nombreux aspects de la production en bio tout en permettant de nombreux échanges entre participants.
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Abeilles et vignes font bon ménage
Le groupe Landreau accompagne depuis 2018 l’association APIVITI qui regroupe des apiculteurs, des viticulteurs et des particuliers sur les communes de Mosnac et Saint Simeux en Charente. L’objectif de l’association est la mise en place de couverts mellifères (attractifs pour les pollinisateurs) sur des parcelles de jachère dans le vignoble de Cognac.
L’idée est venue d’un apiculteur qui constatait que les abeilles manquaient de nourriture durant certaines périodes de l’année alors que des parcelles de viticulteurs restaient inexploitées (jachères) entre l’arrachage d’une vigne et la plantation de la vigne suivante. La plantation d’un couvert de 14 espèces mellifères sur ces parcelles en jachère permet de fournir du nectar et du pollen aux pollinisateurs dont les abeilles. Le choix des espèces semées s’est fait en fonction de leur période de floraison afin d’avoir des floraisons échelonnées sur l’année. Les espèces semées sont également choisies pour préparer le sol à la plantation de la future vigne en l’enrichissant en azote.
40 hectares de couverts mellifères ont ainsi pu être implantés en 2 ans soit l’équivalent de 57 terrains de football. Les Ets Landreau assurent un accompagnement technique auprès de l’association en fournissant les semences de couvert et en apportant un conseil technique pour leur implantation.
Le travail de l’association APIVITI a permis, outre le dialogue entre apiculteurs, viticulteurs et riverains, de montrer la compatibilité de voisinage entre des parcelles de vigne et des couverts mellifères.
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« Tester les alternatives au glyphosate en viticulture »
Les Ets Fortet-Dufaud, Négoce agricole spécialisé en viticulture, mettent en place depuis 3 ans des plateformes d’essais avec le Domaine viticole Boinaud afin de définir la protection du vignoble de demain.
Si les Ets Fortet-Dufaud sont présents dans les vignobles de Gironde et des Charentes, c’est du côté de Cognac qu’ils expérimentent sur un domaine viticole des pratiques de protection de la vignes destinées à réduire l’utilisation des pesticides.
Des alternatives au glyphosate sont notamment testées cette année. La suppression annoncée de cet herbicide oblige à rechercher d’autres solutions. Le désherbage des vignes reste nécessaire pour limiter la concurrence vis-à-vis de l’eau et des éléments nutritifs comme l’azote. L’arrêt du glyphosate ne signifie l’arrêt du désherbage mais va changer la manière de procéder avec des solutions qui vont devoir être combinées entre elles et qui vont varier d’une année à l’autre pour s’adapter au contexte climatique.
Plusieurs modalités ont été testées, toutes sans glyphosate. Parmi elles, on trouve l’enherbement total du vignoble qui consiste à implanter un couvert végétal sur l’ensemble de la parcelle de vignes, y compris sous le rang. Cette pratique, outres la difficulté technique pour semer sous le rang de vigne, a connu quelques difficultés de mise en place suite à l’automne 2019 très pluvieux. Le semis, trop tardif, n’a pas permis cette année d’avoir un résultat concluant.
Le désherbage mécanique est également testé. Cette technique est également tributaire des conditions météorologiques pour être réalisée dans de bonnes conditions. L’aspect limitant reste le temps de travail qui augmente avec ce type de pratique. L’impact carbone via la consommation de carburant pose également question.
Le glyphosate ne sera pas remplacé par une solution unique mais par une combinaison de plusieurs solutions qui sont variables entre zones géographiques et entre années. L’avenir de la viticulture est dans l’adaptation permanente.
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« A vos couverts, prêts, semez ! »
Pour la 2ième année consécutive, le syndicat des eaux de Charente-Maritime, Eau 17, organisait un concours du plus beau couvert d’interculture.
L’interculture correspond à la période entre la moisson d’une culture et le semis de la culture suivante. Pendant cette période, un couvert végétal peut être semé par l’agriculteur. En se développant, il va capter l’azote du sol et éviter son lessivage vers les eaux (nappes phréatiques, rivières…). Il s’agit donc d’une pratique favorable à la qualité de l’eau. Le couvert végétal est soit détruit soit récolté (généralement pour nourrir les animaux d’élevage) avant de semer la culture suivante.
Pour inciter les agriculteurs des aires d’alimentation de captages d’eau à implanter des couverts d’interculture, le syndicat des eaux de Charente-Maritime, Eau 17, organisait pour la 2ième année consécutive un concours du plus beau couvert d’interculture. Cette année, le concours a été élargi à 6 aires d’alimentation de captages de Charente-Maritime avec la participation de la Communauté d’Agglomérations de La Rochelle. Cette action s’inscrit dans un programme plus large de protection des ressources en eau destinées à la production d’eau potable, le programme Re-Sources en Nouvelle-Aquitaine.
Un jury composé d’agronomes, d’enseignant en lycée agricole et d’élus a rendu son verdict suite à la réception des candidatures. 8 lauréats ont été désignés en fonction du secteur géographique et du type de couvert. Si le contexte lié à l’épidémie de Covid-19 n’a pas permis la tenue de la cérémonie de remise des prix, les gagnants se verront tout de même remettre des lots de semences, livres et paniers garnis.
Pour montrer son soutien envers cette initiative et cette pratique favorable à la qualité de l’eau, le syndicat des négociants agricoles, Négoce Agricole Centre-Atlantique, a souhaité offrir des livres sur la vie des sols à une partie des lauréats.
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3 nouveaux groupes 30 000 à Cognac
3 nouveaux groupes 30 000 animés par des entreprises de Négoce Agricole ont vu le jour en viticulture cognaçaise.
Les groupes 30 000 sont des groupes d’une dizaine d’agriculteurs qui travaillent sur la mise en place de pratiques permettant de réduire l’utilisation de produits phytopharmaceutiques, couramment appelés pesticides. Un animateur issu d’une structure agricole se charge de faire vivre le groupe pendant 3 ans et d’accompagner les agriculteurs dans la mise en place de pratiques vertueuses. Des indicateurs de suivi permettent de suivre l’évolution des pratiques de chaque exploitation. Le nombre 30 000 fait référence à la volonté de l’Etat d’accompagner 30 000 exploitations agricoles dans cette démarche.
Dans le vignoble des Charentes, les viticulteurs et structures agricoles sont confrontés à une problématique bien spécifique : comment concilier un fort besoin en production porté par un marché du Cognac florissant et une demande sociétale pour réduire l’usage des pesticides ? Même si les groupes 30 000 sont développés au niveau national, cette démarche répond bien à la problématique du vignoble de Cognac.
Suite à l’appel à projet 2020 en Nouvelle-Aquitaine, les 3 candidatures de groupes 30 000 portés par des entreprises de Négoce Agricole ont été acceptées. Les 3 groupes représentent 41 exploitations viticoles et une surface de vignes de 1 308 ha. L’un des groupes a la particularité de travailler avec des pépiniéristes viticoles. Parmi les pratiques qui vont être mises en place par ces groupes, on retrouve l’utilisation de couverts végétaux en viticulture et la réduction d’utilisation de fongicides à l’aide de produits biostimulants et de bio-pesticides (produits de biocontrôle).
Les entreprise de Négoce Agricole qui animent ces groupes sont les Ets Etourneaud (Groupe Isidore), les Ets Landreau Agro et la Société de Meunerie et de Boulangerie de Sainte Sévère. L’animation des groupes 30 000 est subventionnée par les agences de l’eau, Adour-Garonne en l’occurrence.
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Accompagner les agriculteurs vers la certification HVE
HVE pour Haute Valeur Environnementale. Les Ets Sansan, entreprise de Négoce Agricole basée à Nérac dans le Lot-et-Garonne, ont décidé de prendre le taureau par les cornes et d’accompagner leurs clients agriculteurs dans la certification HVE.
La certification HVE est une certification qui s’applique à une exploitation agricole dans son ensemble. Elle traite de 4 domaines :
- La protection de la biodiversité
- La stratégie de protection des cultures
- La gestion de la fertilisation azotée
- La gestion de la ressource en eau (irrigation)
Chaque domaine est évalué avec une obligation de résultats. Un niveau minimum d’exigence est requis sur chaque domaine afin de pouvoir être certifié HVE pour une durée de 3 ans. Des audits réalisés par des organismes certificateurs indépendants garantissent le respect des critères de cette certification. Un logo national peut être apposé sur les produits issus d’exploitations certifiées HVE.
Dans le cas des Ets Sansan, le choix qui a été fait c’est de faciliter l’accès des agriculteurs qu’ils accompagnent à la certification HVE en mettant en place une démarche dite de certification collective. Les Ets Sansan engagent un groupe d’agriculteurs dans la certification HVE et sont chargés de vérifier au démarrage et chaque année la conformité de l’ensemble des agriculteurs de leur groupe aux critères HVE. De plus, chaque année, un organisme certificateur indépendant contrôle les Ets Sansan et un panel d’agriculteurs de leur groupe pour vérifier le respect des critères de certification. Les Ets Sansan sont aidés financièrement dans la mise en place de cette démarche par la région Nouvelle-Aquitaine.