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Conférence de presse du 20 septembre 2018 au Château Soutard à Saint Emilion

Retour en images sur la présentation du service Quali’vendange des Ets Touzan (Groupe Isidore).

Les Ets Touzan (Groupe Isidore) présentent leurs activités axées sur le conseil et le suivi de domaines viticoles.

Le service Quali’vendange présenté est un suivi personnalisé et renforcé des parcelles de vignes pour mettre en place l’ensemble des mesures nécessaires à la bonne maîtrise du botrytis (champignons affectant la qualité de la vendange). Depuis les mesures préventives jusqu’aux mesures curatives naturelles (solutions de biocontrole), le service Quali’vendange des Ets Touzan permet de lutter contre le botrytis en réduisant les risques de trouver des résidus de produits phytosanitaires dans les vins.

Le chef de culture du Château Soutard à Saint Emilion (33) témoigne sur le service d’accompagnement personnalisé apporté par les Ets Touzan.

Un petit tour dans les vignes pour illustrer les propos tenus en salle. Nous sommes en période de vendanges . La qualité de la récolte s’anticipe par un suivi précis et personnalisé des parcelles.

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A Cognac, le Groupe Piveteau biocontrôle la protection du vignoble

Le Groupe Piveteau a réuni 150 viticulteurs le 20 juillet dernier à Mainxe dans le vignoble de Cognac afin d’échanger autour d’une parcelle de vignes intégralement protégée à l’aide de produits de biocontrôle et de produits de protection des plantes utilisables en agriculture biologique (AB). Le biocontrôle est un ensemble de techniques utilisant des mécanismes et interactions naturels pour protéger les cultures. Si la parcelle n’est pas exempt de dégâts, le résultat est plutôt prometteur au regard de la pression de l’année en maladies.

Plusieurs ateliers avaient lieu afin de présenter aux viticulteurs les différents produits de protection de la vigne utilisés sur la parcelle. La gamme de produits présentés illustrait la diversité des modes d’actions des produits de biocontrôle : certains stimulent les défenses naturelles des plantes quand d’autres utilisent des bactéries contre les insectes ravageurs ou diffusent des phéromones pour perturber la reproduction de papillons ravageurs.

Un atelier était réservé à la présentation des enjeux de préservation de la qualité de l’eau sur les bassins versants du Né et de la Charente. En effet, cette demi-journée était organisée dans le cadre d’un programme d’actions en faveur de la qualité de l’eau avec un appui financier de l’Agence de l’eau Adour-Garonne. L’utilisation de produits de protection des plantes d’origine naturelle (biocontrôle et produits utilisables en AB)  permet de réduire l’utilisation des produits classiques qui peuvent se retrouver dans les eaux. Cet essai est également cohérent avec l’engagement de plus en plus important des viticulteurs du vignoble des Charentes dans des démarches de certification environnementale.

Un dernier atelier présentait des matériels de pulvérisation confinée et de travail mécanique du sol. La pulvérisation confinée permet de réduire les pertes de produits de protection des plantes dans l’air afin d’optimiser l’utilisation des produits dans le respect des riverains des zones traitées. L’utilisation de ce type de pulvérisateur connaît un essor important dans le vignoble de Cognac.

La demi-journée s’est terminée de façon conviviale autour d’un verre puis d’un repas. Le choix de la thématique, la maîtrise du sujet et la bonne organisation assurée par l’équipe du Groupe Piveteau ont assuré le succès de cette matinée technique.

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La confusion sexuelle comme méthode de protection des cultures

Dans les méthodes de protection des cultures utilisant des mécanismes et interactions naturels, la confusion sexuelle permet de protéger les cultures des dégâts causés par des lépidoptères (papillons). Les dégâts sont occasionnés par les papillons durant leurs stades larvaires (chenille). Parmi ces papillons nuisibles aux cultures, on peut citer le carpocapse responsable des « vers » (il s’agit d’une larve de papillon) retrouvés dans les pommes.

Pour se reproduire, les papillons femelles vont émettre des phéromones pour attirer les mâles. Les phéromones sont des substances chimiques comparables aux hormones qui agissent comme des messagers entre les individus d’une même espèce. Ces phéromones émises par la femelle indiquent aux mâles dans quelle direction se diriger pour les retrouver et se reproduire.

Le principe de la confusion sexuelle est de diffuser des phéromones de synthèse sur une parcelle de culture pour perturber la reproduction des papillons. Pour cela, des diffuseurs de phéromones sont disposés dans la parcelle. Ils vont émettre des phéromones artificielles qui ont le même pouvoir attractif pour les papillons mâles que les phéromones naturelles. Les phéromones émises par la femelle papillon sont noyées dans les phéromones émises par les diffuseurs. Les mâles ne parviennent pas à retrouver les femelles, il n’y a pas de reproduction, pas de ponte et pas de larve.

Il s’agit d’une méthode qui n’est pas toxique pour les insectes. Elle ne les tue pas mais perturbe la reproduction de certains d’entre eux en empêchant les mâles de retrouver les femelles. Elle est spécifique à certains insectes et ne perturbe pas la biodiversité. Elle permet de réduire l’utilisation des insecticides classiques.

Diffuseur de phéromones de type Puffer en parcelle de vignes

Diffuseurs de phéromones en vergers de pommiers

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En Charente, les auxiliaires de culture tombent du ciel

 

Combiner nouvelles technologies et réduction d’utilisation des produits de protection des plantes, c’est ce qu’ont développé les Ets Nau, négociant agricole en Charente, en luttant contre la pyrale du maïs à l’aide de trichogrammes lâchés par drone.

Explications :

La pyrale du maïs est une chenille qui cause des dégâts sur maïs en mangeant l’intérieur des tiges notamment. Pour s’en débarrasser, pas besoin d’utiliser d’insecticide, la méthode utilisée est naturelle. Des trichogrammes (petites guêpes) sont lâchés dans les parcelles. La femelle trichogramme pond dans les œufs de pyrales. En se développant à l’intérieur de l’œuf de pyrale, la larve de trichogramme va tuer ce dernier. Cette méthode de lutte naturelle a fait ses preuves depuis plusieurs années.

Les lâchers de trichogrammes se faisaient initialement à l’aide de diffuseurs accrochés aux feuilles de maïs. Ces diffuseurs, qui sont des plaques cartonnées, contiennent des œufs de teigne de farine parasités par des trichogrammes. L’émergence des trichogrammes présents dans le diffuseur va se faire progressivement permettant ainsi une protection prolongée contre la pyrale.  La pose des diffuseurs dans les champs de maïs est assez contraignante et demande du temps. Pour pallier à ce problème, les diffuseurs de trichogrammes peuvent maintenant être épandus par drone.

Les Ets Nau, négociant agricole en Charente, ont commencé à utiliser cette technique à la mi-juin sur 70 ha (service Tricho’drone® – Agriload). Dans ce cas, les diffuseurs de trichogrammes sont des capsules (petites balles).

Le drone va survoler la parcelle en les lâchant à intervalle régulier. Les diffuseurs tombent au sol sur l’ensemble de la parcelle. La première génération de trichogrammes va alors émerger à partir de ces diffuseurs et aller pondre dans les œufs de pyrales. Cette technique permet de réduire la pénibilité du travail liée aux chantiers de pose de diffuseurs tout en utilisant une méthode de lutte naturelle utilisable en agriculture bio.

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Un exemple de valorisation locale des céréales au profit des exploitations d’élevage

La dernière conférence de presse Vert l’avenir s’est tenue au sein des Ets Bienaimé pour mettre en avant un exemple de filière locale de fabrication d’aliments du bétail de qualité et tracée.

Les Ets Bienaimé sont une entreprise familiale de Négoce Agricole créée en 1930 dans le nord des Deux-Sèvres. L’entreprise a une activité de conseil, vente d’agrofournitures, collecte de céréales (plus de 33 000 t) et fabrication d’aliments du bétail.

Cette dernière activité a une importance particulière car l’entreprise a fait le choix de développer sa propre gamme d’aliments, Nutrivalor, à partir de 2006. Ce développement répondait aux besoins des éleveurs d’être transparents quant à l’alimentation de leurs animaux vis-à-vis des consommateurs. Ainsi, les Ets Bienaimé proposent une gamme d’aliments pour ruminants fabriqués à la demande. Ces aliments sont basés sur la qualité des matières premières utilisées, la transparence et la stabilité de leur composition. Ce dernier point signifie que la composition des aliments est fournie aux éleveurs et qu’elle n’est pas variable suivant le coût des différentes matières premières. Les aliments sont préparés en fonction de la demande de chaque éleveur. Un échantillon de chaque commande est conservé.

Un point supplémentaire non négligeable, les aliments intègrent une part des céréales collectées localement. Il s’agit donc d’une filière locale de valorisation des céréales. Effectivement, les Ets Bienaimé utilisent les céréales qu’ils collectent dans un rayon de 40 kms autour de Mauléon pour fabriquer leur gamme d’aliments Nutrivalor. Cette gamme est elle-même vendue aux éleveurs de ce même secteur. L’approvisionnement et le débouché se font donc à un niveau local. Un même exploitant en polyculture-élevage peut être fournisseur de céréales et acheteur d’aliments du bétail, les Ets Bienaimé assurant la phase de transformation/valorisation.

Les Ets Bienaimé ont su à travers cet atelier de fabrication répondre aux besoins des éleveurs en conciliant proximité, qualité, transparence et adaptation.

Des journalistes attentifs aux explications de Luc BIENAIMÉ

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Mars : le mois de la sensibilisation à la qualité de l’eau

Mars : le mois de la sensibilisation à la qualité de l’eau

Le mois de mars a été l’occasion pour Négoce Agricole Centre-Atlantique de communiquer auprès des entreprises de Négoce Agricole des régions Centre-Val de Loire, Nouvelle Aquitaine et Vendée sur les actions menées sur les aires d’alimentation de captages d’eau potable prioritaires.

Certains captages connaissant des problèmes de qualité de l’eau ont été classés comme prioritaires afin de préserver la qualité de leur eau. Au niveau de ces captages, plusieurs démarches de protection sont mises en place afin de les protéger vis-à-vis des pollutions. La qualité de l’eau au niveau d’un captage d’eau potable est influencée par les activités se trouvant sur un certain secteur géographique : l’aire d’alimentation du captage. Des programmes d’actions de reconquête de la qualité de l’eau sont mis en place sur ces secteurs en impliquant l’ensemble des parties prenantes du territoire. Certaines régions, comme l’ex-région Poitou-Charentes, ont fait le choix d’impliquer les entreprises de Négoce Agricole dans leurs programmes de reconquête de la qualité de l’eau. Une communication sur les actions menées dans ces programmes a eu lieu au cours de 3 interventions :

  • Le 16/03/2018 à Orléans auprès des entreprises de Négoce agricole de la région Centre-Val de Loire,
  • Le 22/03/2018 au Futuroscope auprès des entreprises de Négoce agricole du Poitou (Vienne, Deux-Sèvres, Vendée)
  • Le 27/03/2018 à Guéret auprès des entreprises de Négoce agricole du Limousin.

La présentation effectuée lors des 3 interventions consistait à rappeler ce qu’est un captage prioritaire et la démarche mise en place sur ces secteurs géographiques. Des exemples d’actions menées en Poitou-Charentes sur ces secteurs par les Négociants Agricoles ont ensuite été présentés. 17 entreprises de Négoce Agricole ont déjà porté une action sur une aire d’alimentation de captages en Poitou-Charentes.

En complément, des intervenants extérieurs sont venus présenter les actions mises en place sur leur territoire. Ainsi, un conseiller de Vendée Eau a présenté les actions mises en place pour reconquérir la qualité de l’eau sur les bassins versants de Rochereau, la Bultière et l’Angle-Guignard en Vendée. Dans le Limousin, un animateur du Syndicat des Eaux de Boussac est venu échanger sur le programme d’actions qui est mis en place sur le bassin versant des Martinats dans le nord de la Creuse.

Ces interventions permettent de sensibiliser les négociants agricoles à la problématique de la qualité de l’eau et à créer des moments d’échanges avec des syndicats d’alimentation en eau potable.

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Gestion des effluents sur les exploitations viticoles des Charentes

Gestion des effluents sur les exploitations viticoles des Charentes

Les Ets Landreau, négoce agricole de Charente-Maritime, organisaient le 06 mars 2018 une ½ journée sur les mises aux normes au niveau des effluents pour les exploitations viticoles.

15 viticulteurs se sont ainsi réunis au Domaine Fradon à Réaux sur Trèfle pour échanger sur les aménagements réalisés au niveau du siège de cette exploitation pour gérer les effluents viti-vinicoles. 2 types d’effluents sont générés au niveau d’une exploitation viticole :

Les effluents phytosanitaires issus des lavages extérieurs des pulvérisateurs et rinçages de la cuve des pulvérisateurs quand ceux-ci sont réalisés sur l’exploitation. Les eaux de lavage doivent être récupérées et traitées dans un système agréé. Pour le Domaine Fradon, une plateforme bétonnée sert au remplissage et aux lavages des pulvérisateurs. Les effluents phytosanitaires sont traités dans un système Phytobac, un bac étanche rempli d’un mélange terre – paille. Ce système est basé sur la dégradation naturelle des résidus de produits phytopharmaceutiques par les bactéries du sol.

Les effluents organiques sont générés au cours des lavages du matériel de vendange, du pressoir, des cuves, du sol du chai ainsi que par le processus de distillation. En effet, à l’issue des distillations (double distillations), l’alcool pur récupéré représente environ 10% du volume de vin introduit initialement en chaudière. Le volume restant est un effluent organique. Pour le Domaine Fradon, une cuve souple a été installée pour stocker les effluents organiques avant épandage en parcelles. L’installation d’une cuve souple fermée permet de limiter les odeurs pour le voisinage.

Les échanges ont été nombreux entre les viticulteurs sur les investissements réalisés. Les Ets Landreau ont présenté le contexte actuel, la réglementation et les aides financières disponibles actuellement. Un accord-cadre sur la gestion des effluents en exploitations viticoles existe sur le vignoble des Charentes pour accompagner les viticulteurs dans la mise aux normes de leurs exploitations par rapport à cette gestion des effluents. L’ensemble des parties prenantes de la filière est signataire de cet accord-cadre dont les négociants agricoles. Les aides financières sont versées par l’Agence de l’Eau Adour-Garonne. 2018 est la dernière année de l’accord-cadre.

De nombreuses questions ont été posées à la fois sur les installations à mettre en place et sur les dispositifs d’aides. Des diagnostics sont réalisés par les Négociants Agricoles afin d’accompagner les viticulteurs dans ces mises aux normes. En 2017, une quarantaine de diagnostics ont été réalisés par les Négociants Agricoles dans le vignoble de Cognac.

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La qualité de pulvérisation travaillée en ce début d’année

Deux animations autour de l’amélioration de la qualité de pulvérisation ont été organisées les 19 et 31 janvier 2018 par les entreprises de Négoce Agricole Nau (16) et Néolis (86).

Ces 2 animations, organisées indépendamment l’une de l’autre, ont permis de réunir environ 35 agriculteurs autour du thème de la qualité de pulvérisation. Les emplacements de ces 2 demi-journées (Reignac en Charente pour les Ets Nau et Limalonges en Deux-Sèvres pour Néolis) permettaient de toucher des agriculteurs concernés par des zones à enjeu « qualité de l’eau ».

La société De Sangosse a assuré l’animation de ces 2 interventions. Le contexte environnemental et sociétal a été rappelé en introduction. Une limitation des impacts des produits phytopharmaceutiques est nécessaire et passe notamment par un travail sur la qualité de pulvérisation. Les différentes composantes d’une pulvérisation efficace et de bonne qualité ont été passées en revue : les conditions climatiques, la qualité de l’eau (pH et Dureté), la taille des gouttes, la formulation du produit utilisé, la mouillabilité et l’utilisation d’adjuvants.

La dérive représente le phénomène de transfert de produits phytopharmaceutiques hors de la parcelle cultivée par le vent et les courants d’air. La dérive doit donc être réduite au maximum. Les causes de la dérive et les moyens de la limiter ont été exposées aux participants.

L’utilisation d’adjuvants a ensuite été largement abordée. Ces produits, ajoutés aux bouillies phytopharmaceutiques, vont avoir différentes actions : limitation de la dérive, meilleure pénétration, étalement plus important des gouttes sur le feuillage, meilleure adhérence au feuillage…

Un banc d’essai permettait de se rendre compte visuellement des éléments exposés.

Les Ets Nau (16) et Néolis (86) souhaitaient sensibiliser les agriculteurs des zones à enjeu « qualité de l’eau » à l’importance d’avoir une bonne qualité de pulvérisation. Tout produit n’atteignant pas sa cible est perdu pour la culture et peut être à l’origine de problèmes environnementaux. La qualité de pulvérisation passe en premier lieu par de bonnes conditions de traitement puis d’autres leviers peuvent être activés par les agriculteurs dont l’utilisation d’adjuvants.

Banc d'essai
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Le Négoce Agricole forme ses conseillers à l’agro-écologie en viticulture

Le Négoce Agricole forme ses conseillers à l’agro-écologie en viticulture

Le 14 décembre 2017, une quinzaine de conseillers viticoles issus d’entreprises de Négoce Agricole des Charentes, de Gironde, du Lot-et-Garonne, du Val de Loire et de Sancerre étaient réunis à Blanquefort pour une journée technique sur le développement de l’agro-écologie en viticulture. Cette mobilisation importante des conseillers montre l’intérêt porté à cette problématique destinée à répondre aux attentes environnementales et sociétales tout en permettant aux viticulteurs de vivre de leur métier. L’objectif est également de pouvoir répondre aux besoins de la filière.

La matinée, animée par l’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV), était destinée à mettre en avant les leviers permettant de mettre en œuvre l’agro-écologie dans les vignobles. Parmi les sujets évoqués, l’évolution génétique avec l’arrivée de cépages résistants aux principales maladies de la vigne et la technique de taille ont particulièrement retenu l’attention des conseillers.

L’après-midi était consacré à l’intervention de Mme Rochas – directrice adjointe chargée de la production et du développement de l’EPLEFPA Bordeaux Gironde qui gère 3 propriétés viticoles de Gironde (Château Dillon, Château La Tour Blanche, Château Grand Baril/Réal Caillou). Mme Rochas a présenté les actions agro-écologiques mises en place sur les domaines viticoles qu’elle suit. Il a également été question de la prise en compte de ces actions dans la formation des étudiants. L’utilisation d’outils d’aide à la décision, le bon réglage des pulvérisateurs, l’utilisation de la pulvérisation confinée et la certification environnementale sont les principaux points qui ont été abordés. Ces exemples de réalisation ont permis d’apporter des éléments concrets de réalisation pour illustrer les propos de la matinée.

Si la conciliation entre besoins de la filière et agro-écologie peut sembler éloignée sur certains vignobles (Cognac), la mise en place de pratiques viticoles moins dépendantes aux intrants représente un véritable défi qu’il est d’autant plus intéressant d’aborder. Il faut noter que l’implication des entreprises de Négoce Agricole dans les vignobles sur le développement de pratiques durables est déjà importante : utilisation de stations météo locales, observations en parcelles, développement du biocontrôle dont la confusion sexuelle, réalisation de diagnostics de mise aux normes par rapport aux effluents, certifications environnementales, accompagnement des viticulteurs bio,…. Un implication qui sera poursuivie et amplifiée.

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Journée bilan pour la démarche CIPAN EAU en Charente-Maritime

En Charente-Maritime, sur le bassin versant de l’Arnoult, situé entre Saintes et Rochefort, est testée une démarche pour montrer l’intérêt des couverts végétaux d’intercultures aux agriculteurs. L’Agence de l’eau Adour-Garonne et le Syndicat des Eaux de Charente-Maritime financent cette démarche mise en place par les organisations professionnelles agricoles du territoire dont les entreprises de  négoce agricole ISIDORE et SOUFFLET ATLANTIQUE.

Le bassin versant de l’Arnoult en Charente-Maritime comprend 3 captages d’eau potable prioritaires avec une forte problématique nitrates. Dans le cadre du second programme RE-SOURCES 2016-2020 sur ce territoire vis-à-vis duquel NACA et les entreprises de Négoce Agricole sont parties prenantes, la couverture hivernale des sols est une priorité.

Comment inciter les agriculteurs à implanter des couverts végétaux d’intercultures efficaces ? Comment montrer aux agriculteurs l’intérêt de ces couverts végétaux ? C’est pour répondre à ces questions que le Syndicat des Eaux 17, l’Agence de l’eau Adour-Garonne et les organisations professionnelles agricoles du territoire ont décidé de tester la démarche CIPAN EAU.

Le principe : Fournir gratuitement les semences de couverts aux agriculteurs sur 5 ha pendant 2 ans en échange du respect d’un cahier des charges sur la conduite des couverts. Le cahier des charges va au-delà de la réglementation en vigueur et permet aux agriculteurs de tirer davantage de bénéfices des couverts.

Une journée technique à destination des agriculteurs avait lieu ce mardi 05 décembre à Trizay avec une intervention de Matthieu Archambeaud sur le thème « Comment maximiser les bénéfices des Couverts ? » et une démonstration de matériel de destruction des couverts. Les entreprises de Négoce Agricole Isidore et Soufflet Atlantique ont également témoigné par rapport à leur implication dans l’action. Une quinzaine d’agriculteurs est accompagnée dans cette démarche par les négociants agricoles du territoire.

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