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Le projet de réserves de substitution (bassines) en Deux-Sèvres


En Deux-Sèvres, un projet de construction de 16 réserves de substitution met le feu au poudre et déclenche de nombreuses interrogations de la part de personnes extérieures au territoire et au milieu agricole. Cet article a pour but de répondre à certaines interrogations.

Une réserve de substitution, c’est quoi ?

Le principe des réserves de substitution est simple : remplacer une partie de l’eau pompée dans le milieu naturel (rivières, nappes phréatiques) l’été par des prélèvements en période hivernale. L’eau ainsi prélevée dans le milieu naturel en hiver est stockée dans des réserves (grands bassins) pour permettre son utilisation au printemps et en été. Le volume prélevé dans le milieu naturel n’augmente pas, c’est la période de pompage qui change en remplaçant des pompages estivaux par des pompages hivernaux.

Pourquoi ce projet se fait en Deux-Sèvres ?

Le département des Deux-Sèvres ne bénéficie pas de nappes phréatiques de capacité importante en raison de sa situation à cheval entre 2 bassins sédimentaires : le bassin parisien et le bassin aquitain. Les nappes phréatiques une fois remplies « débordent » dans les rivières via des sources et résurgences. Les faibles capacités de ces nappes phréatiques compliquent la situation hydrique du département principalement en été. Ainsi, le département peut connaitre des périodes hivernales avec des nappes remplies qui alimentent des rivières et une situation estivale de manque d’eau dans le milieu. Ce constat a amené une réflexion sur la réduction des prélèvements d’eau l’été par le secteur agricole au profit de prélèvements hivernaux stockés dans des réserves de substitution.

Le projet des Deux-Sèvres ne concerne que la construction de réserves de substitution. Non, c’est un projet plus large. Il encadre la totalité des prélèvements d’eau dans le milieu naturel, que l’on pompe pour remplir une réserve ou pour irriguer une culture. Le projet impose une diminution du volume prélevable de 3 millions de m3.

A qui s’applique le projet ? : A tous les irrigants du bassin versant de la Sèvre Niortaise et du Mignon qu’ils prélèvent dans une réserve de substitution ou directement dans le milieu naturel.

Quels sont les engagements pris par les irrigants ? : L’ensemble des irrigants doivent faire un diagnostic de leur exploitation et s’engager dans des mesures de réduction d’usage des pesticides, de changement de pratiques agricoles ou d’amélioration de la biodiversité.

Et si ces engagements ne sont pas tenus ? Un irrigant qui refuse de s’engager dans la démarche n’a plus accès à l’eau dans un délai de 3 ans. Un irrigant qui ne respecte pas ces engagements de changement de pratiques voit le volume d’eau qui lui est attribué diminuer d’année en année (réduction de 50% en bout de 5 ans et 100% au bout de 8 ans).

La profession agricole et certains irrigants accaparent l’eau. Les volumes prélevables dans le milieu naturel sont attribués aux irrigants par l’Etablissement Public du Marais Poitevin dont le conseil d’administration est présidé par le Préfet. 45 personnes siègent dans ce conseil d’administration, 3 personnes représentent les activités agricoles. Un réseau de mesures en eaux superficielles et souterraines est en place et autorise ou non les prélèvements d’eau dans le milieu.

L’alimentation des populations en eau potable reste la priorité.

La profession agricole ne choisit pas ce qu’elle prélève comme eau dans le milieu naturel. Un volume lui est attribué et il peut être utilisé par les irrigants tant que le réseau de surveillance n’entraine pas une coupure de l’irrigation.

Si les réserves de substitution profitent effectivement en premier lieu aux irrigants qui y sont connectés, la réduction des prélèvements estivaux est favorable aux autres irrigants en repoussant la date de coupure des prélèvements d’eau l’été.

Pour information, sur le bassin de la Sèvre Niortaise – Mignon, les irrigants représentent 25% des agriculteurs.

Pourquoi ne pas changer les cultures en place au lieu d’irriguer ? C’est un tout, il faudra faire les 2 : une modification d’une partie des cultures en place et une substitution d’une part des prélèvements d’eau estivaux par des prélèvements d’hiver.

Par rapport au développement de nouvelles cultures, il faut trouver des cultures dont les besoins en eau coïncident avec des périodes d’abondance en eau et qui répondent aux besoins des filières. Pour développer ces cultures à grande échelle, il faut des filières qui puissent valoriser des quantités importantes et donc des usages de ces productions qui ne sont pas marginaux. Pour le moment, il n’y a pas de culture qui répond parfaitement à cette définition.

Même pour les cultures nécessitant peu d’eau, l’irrigation est toujours un plus. Elle permettra de sécuriser une production et un revenu pour l’agriculteur. Elle est aussi une sécurité pour les opérateurs des filières en leur garantissant une fourniture en matières premières leur permettant de fonctionner. L’accès à l’eau est également un moyen de développer de nouvelles cultures sur le territoire car certaines filières demandent aux agriculteurs d’irriguer. Ces cultures sont généralement plus rémunératrices pour les agriculteurs et sources de développement économique des territoires ruraux.

Sur un point comme la tolérance des cultures au manque d’eau, l’aspect génétique est primordial pour sélectionner des variétés plus tolérantes au manque d’eau. Le fait d’appliquer en France un principe de précaution à l’ensemble des opérations de manipulation génétique ne permet pas d’accélérer la sélection de ces variétés.

Les réserves de substitution bénéficient aux grosses exploitations et alimentent l’agro-business. En Deux-Sèvres, la surface moyenne d’une exploitation agricole en 2020 était de 89.2 ha. La commune de Saint Soline, célèbre malgré elle, a une surface moyenne par exploitation agricole de 82.9 ha en 2020 (19 exploitations agricoles). Les exploitations bénéficiant des réserves ont une surface dans la moyenne départementale.

En ce qui concerne l’agro-business, d’après la définition du Larousse, il s’agit de l’« ensemble des activités et des transactions en relation avec l’agriculture et les industries agroalimentaires ». Il est vrai que les productions issues des cultures irriguées vont passer en grande partie par les industries agro-alimentaires notamment pour améliorer la souveraineté alimentaire de la France c’est-à-dire pour nous nourrir. En cela, les cultures irriguées ne diffèrent pas des cultures non-irriguées, également largement destinées aux industries agro-alimentaires.

 

Un observatoire des pratiques agricoles et des actions en faveur de la biodiversité a été mis en place sur le territoire. Il est disponible à l’adresse suivante : https://observatoire-eau1779.fr/#/


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Une journée fertile


Le 07/12/2022, une quinzaine de conseillers issus d’entreprises de négoce agricole des régions Nouvelle-Aquitaine et Centre-Val de Loire se formaient à Niort sur la fertilité des sols. Cette journée technique organisée par le Négoce Agricole Centre-Atlantique avec le soutien financier de l’Agence de l’eau Adour-Garonne était animée par Arvalis-Institut du végétal.

Le thème de la journée concernait la fertilité des sols et son diagnostic en grandes cultures (cultures céréalières). Après une session en salle permettant de rappeler les composantes de la fertilité d’un sol, les participants ont pu aborder différentes méthodes de diagnostic et analyses pour caractériser cette fertilité. Plusieurs méthodes ont été mises en application l’après-midi au cours d’un atelier sur le terrain. En fin de journée, les conseillers ont été amenés à réfléchir aux leviers possibles pour améliorer la fertilité d’un sol.

Cette question du sol est cruciale en agriculture car de son bon état de fertilité dépendent les productions en quantité et qualité qui pourront en être récoltées. La protection des sols et de leur fertilité est une des conditions de la durabilité de notre agriculture.


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