Le Groupe Isidore (150 salariés, CA 85 millions €), Négoce Agricole implanté dans les vignobles des Charentes, de Gironde, de Dordogne et de Sancerre, développe un service d’accompagnement des viticulteurs pour la mise en place de lutte contre les vers de la grappe par confusion sexuelle. Ce service lui permet d’être un acteur reconnu sur ce sujet.
Les vers de la grappe, Eudémis et Cochylis, aussi appelés tordeuses de la grappe, sont des lépidoptères (famille des papillons) dont le ver perfore les baies de raisins. Les baies ainsi affectées sont plus propices au développement du Botrytis (champignon responsable de la pourriture grise). Les vers de la grappe peuvent ainsi affecter les vendanges en quantité et qualité.
Figure 1- Diffuseur à phéromones type RAK, utilisé depuis 20 ans
Figure 2- Diffuseur à phéromones type PUFFER, nouveauté 2017
La lutte par confusion sexuelle consiste à placer des diffuseurs à phéromones dans les vignes pour perturber la reproduction des Eudémis et Cochylis. L’efficacité de cette méthode de lutte, faisant partie du biocontrôle, dépend de multiples facteurs parmi lesquels se trouvent les conditions climatiques de l’année, la protection des parcelles de vignes alentours et l’historique de protection de la parcelle. Cependant, la seule pose de diffuseurs sans accompagnement ni suivi ne suffit pas à la réussite de la lutte. Le Groupe Isidore l’a bien compris et propose à ses clients viticulteurs un service d’Accompagnement Optimal pour la Confusion (AOC) géré par Raisonnance, entité du Groupe Isidore dédiée au développement des méthodes alternatives et des services.
Ce service AOC assure l’organisation collective de la lutte contre les tordeuses au niveau du parcellaire, le suivi du cycle des vers de la grappe (3 à 4 générations de mars à octobre) et l’observation régulière des vignes : 3 aspects primordiaux pour une efficacité optimale. Après une étude parcellaire et la constitution d’îlots adaptés, le viticulteur se voit proposer un plan de pose de diffuseurs à phéromones. Un bulletin hebdomadaire réalisé à partir des observations parcellaires lui permet de connaître la pression et d’adapter son itinéraire technique en conséquence.
Le succès de ce service a permis au Groupe Isidore de suivre, en 2016, près de 5000 ha de vignes en confusion sexuelle sur 50 000 ha au niveau national. L’innovation dans les diffuseurs de phéromones et l’intérêt grandissant des viticulteurs pour les méthodes alternatives laissent présager un développement croissant de la confusion sexuelle dans les vignobles pour les années à venir.